Par Julie Peh
Le drame s’est produit à Essengue dans le 1er arrondissement de la capitale économique. D’après nos confrères de Cameroon Tribune, les faits remontent au 22 septembre dernier lorsque Engelbert Partick, polygame et ingénieur mécanicien de 58 ans, quitte son domicile pour un déplacement hors de la ville. Tout est parti d’une provocation de Virginie qui a quitté son appartement pour invectiver sa coépouse dans le sien. Cette dernière alerte son mari de la situation au téléphone. Ressortie de chez elle après le coup de fil, Sophie demande à sa coépouse de rentrer dans son appartement, en vain. Le ton va monter très vite et Annette Virginie va assener une gifle et une bagarre va éclater par la suite entre les deux coépouses. Quelques jeunes du quartier vont réussir à stopper le combat mais Annette Virginie saigne du nez et de la tête. Sophie, asthmatique, est en état de détresse respiratoire. Informé de la situation, leur époux joint un de ses collègues de service et lui demande de conduire ses épouses à l’hôpital. L’une est admise dans une clinique et l’autre dans un hôpital public.
Le mari reviendra en urgence le lendemain à la suite de l’annonce de la mort de sa première épouse Sophie, après une bagarre avec sa coépouse Annette Virginie.
Après le décès de Sophie, l’affaire suivie dans un premier temps par la brigade de gendarmerie de Ngangue est transmise à la brigade de recherche de Bonanjo. D’autres éléments obtenus sur ce drame indiquent qu’après quelques années de mariage, Annette Virginie s’était mise à fréquenter une église à Bonaberi où elle se fera baptiser. Le pasteur lui a demandé un jour de venir avec ses enfants, puis suivant une « révélation », a déclaré que sa coépouse était une sorcière. La dépouille de la victime a été déposée à la morgue de la garnison militaire. Quant à sa coépouse elle est toujours hospitalisée.