Par Mon’Esse
Le Cercle belgo-africain pour la promotion humaine (Asbl Cebpah) a appelé à «une libération urgente» de Christian Kwongang, ex-président de l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (Aesat) et lui-même étudiant, détenu «hors de tout cadre légal» détenu depuis le 19 mars dans le centre d’El Ouardia.
Dans un communiqué reçu jeudi par la rédaction, ce regroupement dit craindre que le concerné, inscrit à l’université Upes (gestion et technologie) de Tunis, «ne paie pour son activité militante» du printemps 2023.
L’Asbl Cebpah, qui appelle les autorités tunisiennes à le libérer immédiatement et inconditionnellement, s’inquiète vivement de la détention arbitraire et des mauvais traitements subis par M. Kwongang, ainsi que des actes de harcèlement judiciaire à son encontre sur la base d’accusations fallacieuses visant à entraver ses activités de défenseur des droits de l’Homme.
Celui dont on n’a plus de nouvelles, depuis des semaines, était parti chercher sa carte de séjour définitive lorsqu’il a été retenu au poste de police, puis interrogé à propos de ses prises de positions contre le président tunisien, Kaïs Saïed, au printemps 2023.
«Les arrestations de ressortissants de pays d’Afrique de l’ouest et centrale se sont multipliées en Tunisie ces derniers mois, fait observer l’Ong. Cela alors que des violences anti-migrants ont émaillé l’année 2023 et les premiers mois de cette nouvelle année.»