Par Sasha Blanche
La ministre des Enseignements secondaires (Minsec), Nalova Lyonga, rappelle aux membres de la communauté éducative que les châtiments corporels sur les élèves restent interdits. La Minesec constate en effet que ces châtiments lui sont fréquemment signalés dans les établissements secondaires publics et privés.
« Ce mode de punition est interdit au milieu scolaire conformément à l’article 35 de la loi N° 98/004 du 14 avril d’orientation de l’éducation au Cameroun »
rappelle la Minesec.
Cette loi dispose en effet que « l’intégrité physique et morale des élèves est garantie dans le système éducatif. Sont de ce fait proscrit : les sévices corporels et toutes autres formes de violence, les discriminations de toute nature, la vente, la distribution et la consommation des boissons alcooliques, du tabac et de la drogue ». Ainsi, la ministre Nalova Lyonga rappelle que « des modes de punition des élèves acceptables et appropriés sont inclus dans les règlements intérieurs des établissements scolaires ».
De ce fait, « des sanctions seront prises à l’encontre des établissements scolaires/enseignants qui auront recours à un tel mode de punition ». Indique t-elle. Par ailleurs dans le communiqué signé ce lundi 16 janvier 2023, elle précise vouloir compter sur la collaboration de tous pour une mise en œuvre de ces mesures, “devant être appliqués par tous dans les enseignements secondaires et leur personnel”.
Contactée, une enseignante de lycée indique que « c’est interdit de fouetter chez nous. Soit, ils recopient certaines phrases un nombre de fois indiqué, soit ils restent à genoux. On ne fouette plus ». Notre interlocutrice reconnaît cependant que « ça arrive que le parent lui-même demande à ce qu’on donne une bonne leçon à son enfant ». Dans ce cas de figure, l’élève est fouetté en présence du parent.
