Par Léopold DASSI NDJIDJOU
«
Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution et des lois en vigueur, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence d’Elections Cameroon», a été récité par les 12 membres du Conseil électoral, la main droite levée devant la barre face au Conseil constitutionnel présidé par Clément Atangana.
Il s’agit en réalité de la prescription l’article 12 alinéa (6) du Code électoral. Les membres du Conseil électoral concernés par le premier Décret porte renouvellement du mandat du président, du vice-président et de certains membres du Conseil électoral. Au nombre de dix, ils sont passés les uns et les autres à la suite du président Enow Abrams Egbe et la Vice-présidente, Amugu, née Ekobena Apolline Marie. On dehors des deux, on retient les membres à l’instar des dames Bomba Nkolo Céline ; Njeuma, née Effange Dorothy Limunga ; Sadou Daoudou, née Lady Bawa. Il y avait aussi les sieurs Adamou Ali ; Belle Amougou Dieudonné ; Efandene Bekono Pierre Roger ; Ejake Mbonda Thomas ; Haman Dahirou ; Mana Nschwangele Jules et Mbonda Elie. Epoh, née Ngoh Hagbe Bell Clémence Fleur et Nga Gasper Thairinyuy, quant à eux, ont prêté serment, parce que nouvellement nommés suite aux décès de deux membres du Conseil électoral.
Il s’agit dans l’ensemble des femmes et des hommes rompus à la tâche comme l’a reconnu Clément Atangana. Le président du Conseil électoral par exemple, a été nommé depuis 2017 tout comme la vice-présidente, Amugu, née Ekobena Apolline Marie. C’est donc une présidence pétrie d’expériences car elle a géré le dernier cycle électoral qui vient de s’achever. Pour mémoire, les sénatoriales ont ouvert le bal le 25 mars 2018, la présidentielle a suivi le 7 octobre 2018, les législatives et municipales ont suivi le 9 février 2020 et les régionales ont bouclé le 6 décembre 2020. Au moment où Elecam a déjà franchi la barre de 7 millions d’inscrits, la préoccupation est de multiplier les stratégies pour sensibiliser les Camerounais à s’inscrire davantage avant la clôture fixée le 31 août.