Par Arlette Akoumou Nga
Aux lendemains de l’affaire du mandat d’amener visant son principal collaborateur, Secrétaire d’État de la Présidence de la République, le président Biya a eu un entretien avec le principal concerné et lui a renouvelé sa confiance, selon une source.
Le chef de l’État camerounais a fait suspendre le mandat d’amener émis par le Tribunal criminel spécial de Yaoundé contre le ministre d’État, secrétaire général de la Présidence de la République dans le cadre de l’affaire de la Covidgate.
Selon notre source, la procédure qui a abouti à l’émission d’un mandat d’amener contre Ferdinand Ngoh Ngoh est partie d’une « haute instruction » de Paul Biya, transmise à Laurent Esso, le ministre de la Justice.
L’instruction donnée au garde des Sceaux d’ouvrir
« une enquête judiciaire, non seulement sur les malversations présumées constatées dans un rapport de la Chambre des comptes mais aussi – et c’est le fait nouveau – sur des dénonciations portant sur le travail de la fameuse task force créée à la présidence »,
ajoute la même source.
Les faits tels que présentés ne devraient pas être rassurantes pour Ferdinand Ngoh Ngoh, pour ceux qui connaissent ou se rappellent du moins des méthodes du patron de l’exécutif camerounais. Surtout que le Fmi continue de réclamer à Paul Biya, des comptes sur la gestion de la Covid par son gouvernement.