Par René Mbarga
Arrêté à Maroua sa localité de résidence lundi, le journaliste Aminou Alioum de la chaîne de télévision à capitaux privés Canal 2 international a été conduit manu militari, à Garoua avant d’être placé en garde à vue. Il est reproché à l’homme de médias, d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux, les détails d’une rixe qui avait opposé, le président d’une juridiction basée dans le département de la Bénoué à un greffier.
Une arrestation musclée…
Dans un avis publié lundi, le syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) s’est offusqué de l’arrestation musclée de Aminou Alioum :” certaines autorités veulent empêcher la presse de remplir sa mission sociale ” précise le communiqué. Même son de cloche pour la société des rédacteurs de Canal 2 international, qui dans une déclaration faite mardi, dénonce et en appelle au respect du métier de journaliste.
Pour rappel, placé au 138 ème rang sur 174 par Reporters sans frontières, dans le classement mondial pour la liberté de la presse 2023, le Cameroun a perdu, plusieurs places après l’assassinat du chef de chaîne de Amplitude Fm Martinez Zogo, en janvier dernier.