Par Joseph OLINGA N.
Il est connu dans l’espace public comme l’un des inconditionnels du président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o fils. Au moment où le débat sur l’état des lieux et le fonctionnement de l’instance faîtière du football camerounais bat son plein, avec en prime la multiplication des contre-performances des sélections nationales de football, Stéphane Edzigui se livre à l’autopsie sans fard de l’instance que dirige son «protégé», Samuel Eto’o fils.
Pour Stéphane Edzigui, la Fecafoot a besoin d’une restructuration en fond. Une réorganisation qui doit s’opérer, à la fois, dans les compartiments administratif, communicationnel, commercial et technique. Selon cet analyste, «Les jeunes amis et copains d’enfance de Samuel Eto’o vont l’enfoncer.»
C’est dans la même veine que Stéphane Edzigui soutient que les performances des élections nationales sont le reflet des tripatouillages, du clientélisme et de l’incurie qui gangrène cette institution qui ne devrait admettre la médiocrité et le règne des agents de joueurs qui y dictent leur loi.
L’analyse de cet observateur du management du football camerounais jette un regard froid sur les effets du culte de ce qu’il nomme « la loyauté paranormale à Samuel Eto’o fils » qui met à l’éteignoir le culte de la méritocratie. Morceau choisi dans cet entretien que nous vous proposons :
«Tant que le culte d’une loyauté paranormale ne cèdera pas au culte de la méritocratie, la Fecafoot connaîtra les mêmes problèmes le Cameroun.»