Par Pierre laverdure OMBANG
Pendant que le boulevard du 20 mai, lieu de la célébration officielle, était bondé de citoyens venus participer aux festivités, les rues sur le trajet emprunté par le président étaient étrangement désertes. Du carrefour Warda au quartier résidentiel de Bastos, en passant par Tsinga et Étoudi, l’absence de foule témoignant d’une séparation palpable entre le chef de l’État et son peuple.
Cette situation soulève des questions sur la relation entre le leadership politique et la population. Le président, souvent critiqué pour son éloignement perçu du peuple, semble maintenir cette distance lors même des événements nationaux censés rassembler et symboliser l’unité nationale.
Bien que la célébration sur le boulevard du 20 mai ait rassemblé une partie de la population, l’image des rues désertes rappelle que la participation citoyenne et l’engagement du leadership politique sont essentiels pour renforcer les liens sociaux et promouvoir l’unité nationale.
Cette Fête Nationale laisse donc derrière elle une impression mitigée : celle d’une célébration vibrante sur le lieu officiel, mais aussi celle d’un décalage perceptible entre le pouvoir et le peuple, illustré par des rues vides là où l’on aurait pu attendre une communion populaire.