Par René Mbarga
La semaine dernière, un total de 13 décès ont été enregistrés; des suites de fièvre hémorragique, dans certains villages situés dans les arrondissements d’Olamze et de kyé-ossi, limitrophes à la Guinée équatoriale.
Aussitôt l’alerte donnée, le Dr Etoundi Mballa incident manager au Ministère de la santé publique et son adjointe, Dr Ngomba, ont réuni à la demande de leur hiérarchie ; une cinquantaine d’experts, dans le cadre d’un atelier portant sur le plan de préparation et de réponse aux fièvres hémorragiques virales. Aussi, des équipes sanitaires ont été déployées sur le terrain, dans les zones concernées, par les autorités administratives, afin d’identifier l’origine géographique du virus de Malburg.
Selon Roland Ngu Pankam, chef du district de santé d’Olamze, dans un communiqué signé jeudi dernier: ” la maladie se manifeste par une hémorragie provenant de tout orifice naturel. Ajouté à cela, la fatigue, les maux de tête, la fièvre et des douleurs articulaires. La mort survenant quelques heures, après la contamination”. Dans l’arrondissement d’Olamze, le sous-préfet Rodrigue Merlin Otabela Ndzana dit avoir pris des mesures conservatoires pour endiguer la propagation de ce virus mortel; la fermeture temporaire des frontières et la limitation des flux migratoires, y figurent en première place.