Par Pierre Laverdure OMBANG
Un programme stratégique en milliards de dollars (600 milliards de dollars) qui veut essentiellement répondre aux immenses chantiers financés en Afrique par la Chine dans son gigantesque projet « Nouvelles routes de la soie » en afrique sub-saharienne. C’est désormais une « priorité majeure », pour les États -unis selon un haut responsable américain.
Le “partenariat mondial pour les infrastructures” initié ici par les États-Unis entendent, notamment à travers celui arriver à convaincre les dirigeants du G7 pour le financement des projets dans les pays à revenu intermédiaire et faible à hauteur de 600 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.
« Avec les partenaires du G7, nous visons à mobiliser 600 milliards de dollars d’ici à 2027 pour des investissements mondiaux dans les infrastructures », a déclaré la Maison Blanche peu avant un discours du président américain Joe Biden dévoilant cette proposition lors du sommet des sept pays industrialisés dans le sud de l’Allemagne.
C’est en effet un programme basé sur des « valeurs partagées » telles que la « transparence », mais aussi le respect des droits des travailleurs, de l’environnement, de l’égalité de genre. « Nous proposons de meilleures options », a-t-il dit, sur fond de sommets des Alpes bavaroises. Des investissements publics et privés en direction des pays en voie de développement – sur le modèle cité par Joe Biden de l’usine de vaccination financée au Sénégal.
Si le président américain et encore moins ou pas les autres dirigeants n’ont prononcé le nom de la Chine, mais ils y ont fait des allusions évidentes, rapportent des analystes qui font comprendre qu’au yeux du président américain, il s’agit bien c’est bien et stratégiquement de rivaliser avec la Chine et son projet des « Nouvelles Routes de la Soie » et des projets d’investissements autres financés depuis des années par le gouvernement de Pékin.
C’est évident , les occidentaux souhaitent se démarquer de la Chine, dont les investissement colossaux en Afrique inquiètent. Il faut rappeler que la Chine est présente dans nombre de pays en développement à travers la construction des infrastructures au travers du programme dit des « Nouvelles routes de la soie » et aussi et surtout pour s’assurer un accès à certaines matières premières.
Pékin très souvent accusé de mener ses projets au travers de prêts “peu avantageux, opaques, voire ouvertement périlleux, qui aggraveraient les problèmes d’endettement de pays déjà vulnérables.” Pour contrer fortement les investissement chinois en Afrique , l’occident la « transparence ».
Une réponse aux immenses chantiers financés par la Chine
Sauf que ci aujourd’hui , les Occidentaux souhaitent se démarquer de la Chine,il faut préciser l’avancer notoire déjà prise par la Chine , qui a investi massivement dans nombre de pays en développement pour construire des infrastructures au travers du programme dit des « nouvelles routes de la soie », ou pour s’assurer un accès à certaines matières premières. Pékin a notamment lancé son initiative en 2013 pour développer les infrastructures terrestres et maritimes pour relier l’Asie, l’Europe et l’Afrique à la Chine.
Un partenariat de dupe
L’Afrique subsaharienne est “est une opportunité majeure” pour l’Occident après l’offensive majeure lancée par le chine a travers son projet les “nouvelles routes de la soie”.
Selon des analystes , washington espère ainsi simplement inverser la tendance face à la Chine. L’offensive chinoise «existe depuis des années et s’est traduite par de nombreux versements en liquide et de nombreux investissements», comme expliqué récemment par un haut responsable de la Maison Blanche. Au fond , il faut encore aller analyser pour comprendre la guerre stratégique que ce livre les puissances mondiales pour ne pas perdre l’Afrique encore et toujours si riche par son sous sol.
”le président américain ni les autres dirigeants n’ont prononcé le nom de la Chine, mais ils y ont fait des allusions évidentes, puisqu’au yeux du président américain c’est bien de cela qu’il s’agit : rivaliser avec les « Nouvelles Routes de la Soie » et les projets d’investissements financés depuis des années par Pékin”
selon Daniel Vallot de RFI.