Par Mon’Esse
La Fédération internationale de football association (Fifa) a appelé à la nécessité d’une autonomie responsable de la Fédération camerounaise de la discipline (Fecafoot), du point de vue sportif et le respect de ses obligations statutaires.
Dans une correspondance adressée au secrétaire général de ladite Fédération, Blaise Djounang, elle estime que cette instance locale «doit pouvoir exercer certaines prérogatives en relation avec des questions d’ordre sportives et organisationnelles dans lesquelles l’encadrement technique est engagé».
Rappelant, pour le bon ordre, que ses associations membres sont statutairement tenues de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence indue de tiers, la Fifa précise que tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions prévues dans ses statuts, «pouvant aller jusqu’à la suspension de la fédération concernée, et ce même si l’influence d’un tiers n’est pas imputable à l’association membre en question».
Son directeur de la division en charge des associations membres, Jean Marie Kenny, signataire de la correspondance portant la date du 26 août, recommande ainsi que la convention signée en 2015 avec le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) «soit révisée dans les plus brefs délais afin de clarifier les droits et compétences de chacune des parties prenantes».
Cette sortie intervient alors que la Fecafoot et le Minsep sont, depuis des mois, engagés dans une bataille épique de légitimité, le patron de la seconde entité citée, Narcisse Mouellè Kombi, revendiquant par exemple la légitimité à nommer le staff technique de la sélection, les Lions indomptables, sans avoir à requérir l’avis de son utilisateur qu’est la Fédération.