Par Joël Onana
En effet, avec l’élection de la star Samuel Eto’o Fils à la tête de la Fécafoot, l’intérêt est grandissant. Son slogan a suscité beaucoup d’espoir car l’ancienne star ambitionne « donner au football camerounais toute sa grandeur ».
Malheureusement, le mandat de Samuel Eto’o est tourmenté par des guéguerres. Avec la nomination de Marc Brys à la tête de la sélection nationale par exemple, la brouille entre le Minsep et la Fécafoot a fleuri. La discorde est permanente. Malgré les appels à taire les différends, les parties se regardent toujours en chiens de faïence. Pourtant, la 3e journée des éliminatoires de la Can Maroc 2025 arrive à grand pas. Quel autre scénario les deux parties vont-elles présenter si la question du staff n’est pas résolue bien avant ? La question reste entière.
L’ancien international sénégalais, Mamadou Niang, suit de près l’actualité du football camerounais. Lors de l’émission J-1 diffusée hier sur Canal+, il n’est pas allé d’une main morte. Selon lui, on devrait laisser Samuel Eto’o travailler.
A partir du moment où il a été élu à la tête de la Fécafoot, on doit le laisser travailler. Il est là pour essayer de changer les choses et faire évoluer le football camerounais dans un premier temps et le football africain. On est en Afrique et c’est souvent l’Etat qui paie les joueurs. Mais, on a mis un président de la fédération en place. Il faut le laisser travailler le temps de son mandat et après on fera les comptes à la fin. Aujourd’hui, on ne le laisse pas travailler ; on lui met les bâtons dans les roues à chaque fois. Ce n’est pas évident pour lui … Ce n’est pas lui qui fait tous les choix … Aujourd’hui en terme d’hiérarchie, Samuel Eto’o est au-dessus du sélectionneur. Il doit avoir un respect de la part du sélectionneur comme il doit avoir du respect de la part de Samuel aussi. Je ne dis pas que les torts ne sont pas partagés. J’ai été éduqué comme ça. Je devais toujours du respect à ceux qui étaient au-dessus de moi.
Mamadou Niang, ancien international Sénégalais lors de l’émission J-1 sur Canal+.