Par Joël Onana
Icône camerounaise au poste d’attaquant, Samuel Eto’o, était aux côtés d’autres légendes du football africain, à savoir El Hadji Diouf, Jay-Jay Okocha et Asamoah Gyan pour le lancement la semaine dernière de l’académie Alima au Congo. Les quatre fantastiques répondaient ainsi à l’invitation du chef d’État congolais Denis Sassou-Nguesso.
Eto’o veut voir une équipe africaine remporter la Coupe du monde
Favorable à la formation de jeunes joueurs africains, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), en a profité pour révéler son rêve. « Je nourris l’ambition de voir un pays africain être champion du monde », a confié l’ancien buteur à nos confrères de Sport News Africa.
En quatre participations à la Coupe du monde (1998, 2002, 1010, 2014), le quadruple Ballon d’Or africain n’est jamais parvenu à franchir le premier tour. À ses yeux, les Lions Indomptables auraient pu remporter l’édition 2002 en Corée du Sud et au Japon avec les Patrick Mboma, Marc-Vivien Foé ou encore Geremi, comme estimé par ses soins lors d’une récente interview croisée. Mais, toujours selon le principal intéressé, une blessure au péroné l’avait empêché de porter un peu plus son équipe alors championne d’Afrique en titre.
En 1990, la génération emmenée par Roger Milla avait hissé le Cameroun en quarts de finale. Une performance inédite pour l’Afrique à l’époque du Mondial à 24 équipes. Vingt ans plus tard, en en 2010, en Afrique du Sud, le Ghana devenait la première nation africaine à rallier les quarts d’une campagne à 32 équipes. Ce record sera effacé des tablettes en 2022, lorsque le Maroc atteindra les demi-finales jusque-là jamais accrochées par une équipe du continent, en terminant à la quatrième place en prime.