Par Iliassou NCHINGOU
La ville de Foumban s’est dotée de deux nouvelles infrastructures culturelles et économiques. Il s’agit de la maison de la culture et du marché des vivres frais. Les projets sont financés par la mairie éponyme et ses partenaires à l’instar de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) et What water, une Organisation non gouvernementale Luxembourgeoise pour la promotion de la culture camerounaise à l’étranger.
Le premier adjoint du préfet du département du Noun Armand Ibéa a présidé la cérémonie de réception le 12 février dernier en présence du maire e la Commune de Foumban Patricia Toumaino Ndam Njoya, du délégué départemental des Arts et de la culture du Noun Henry Panzane, des parlementaires, les membres du Syndicats des communes du Noun et la population venue nombreuse.
La maison de la culture située dans l’enceinte de l’ancienne mairie rurale rénovée, est un bâtiment équipé d’une salle de conférence, de vidéoconférence, d’un centre de ressources numériques, une bibliothèque numérique et physique, une aire de jeu multisports et un forage solaire digital. Elle permettra aux artistes de faire davantage connaitre leurs œuvres sans se déplacer.
« C’est suite à plusieurs demandes de la préfecture lors des différents conseils municipaux. La ville en avait besoin. C’est une maison désormais ouverte à toute la population. Il s’agit d’un espace civique et d’appréciation générale. Nous avons à faire à un espace de repos, de détente, de culture et d’apprentissage ». a lancé Armand Ibéa, premier adjoint préfectoral.
Le bâtiment est entièrement autonome alimenté par rayon solaire. En plus de son assistance financière, What Water a offert le système hydraulique automatique.
Au marché des vivres, le même dispositif d’eau y est également installé. Ils sont ouverts à tout le monde. Pour le maire Patricia Tomaino Ndam Njoya, d’autres aménagements sont en vue à l’instar d’un jardin et un jardin. Nous avons déjà eu la dotation financière de la décentralisation pour la clôture. À la maison de la culture comme au marché des vivres, la population a déjà commencé à profiter de ces ouvrages qui viennent ainsi améliorer leur niveau de vie.
Iliassou NCHINGOU (stagiaire)
La culture Bamoun va traverser les frontières en un clic.