Par Rostand TCHAMI
La situation de la jeune fille préoccupe. Très souvent renfermée sur elle-même parce qu’agoraphobique, la jeune fille camerounaise a souvent de la peine à s’exprimer en public et par conséquent, à occuper certains postes de responsabilité. C’est d’ailleurs le constat qu’a faite l’Organisation non gouvernementale (Ong) No limits international.
“J’ai constaté que les filles ont des difficultés à s’exprimer en public et c’est un problème sérieux parce que c’est nous les femmes qui sommes appelés à être les leaders demain”,
a indiqué Orlyanka Tantchou, responsable de l’Ong No limits international.
C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, “J’ai décidé d’organiser ce séminaire”.
Ledit séminaire qui a réuni une centaine de jeunes filles, s’est tenu du 28 au 29 juillet dernier à Yaoundé. Et selon Orlyanka Tantchou, ce moment d’apprentissage les a plutôt bien métamorphosés.
“Avant, les filles ci étaient trop timides mais maintenant elles peuvent facilement communiquer devant le public. Je suis très fière d’elles pour le travail qu’elles ont fait”,
s’est-elle réjouit.
La circonstance a également permis à quelques unes de ces élèves, de mettre en vitrine leur savoir-faire. C’est le cas de deux élèves, Ashu Fanita et Stella Nga en classe de 1ère F3 et de 1ère Mhb, au lycée technique de Nkolbisson. Elles ont respectivement fabriqué une lampe de décoration des maisons à l’aide d’objets récyclés et une couveuse pour réchauffer les œufs qui ont moins de 21 jours.