Par Pierre laverdure OMBANG
L’affaire fait des grands bruits au sein de la Scène politique camerounaise. ”L’information” est révélée par le chanteur camerounais Valsero sur sa page facebook. Le militant du mouvement pour la renaissance du cameroun emboitant le pas au lanceur d’alerte Paul chouta qui laissait déjà lire quelques jours avant sur sa page facebook ceci :
« C’est une information qui n’est pas trop connue du public. Un célèbre soi-disant opposant Camerounais a bénéficié d’une subvention de de 1 milliard 250 millions de francs cfa de la ligne 94 pour la mise sur pied d’un gigantesque projet agropole avec pour mission d’être le leader dans la production du poisson d’eau douce au Cameroun ».
Une information reprise à chaud par l’activiste et artiste camerounais Valsero qui va rapidement faire le tour des réseaux sociaux.
« Joshua Osih bientôt à New bell. De la ligne 94 il a reçu 1 milliard 250 millions pour élever les poissons même un poisson on attend »,Sauf que dementi quelques heures plutard.
Si Johua Osih , l’homme politique et opérateur économique est effectivement engagé dans un projet d’élevage de poisson dans la zone camerounaise de Massoumbou. Il n’aurait pas percu selon nos sources, un tel financement de la fameuse ligne 94.
Selon nos sources , « l’apport de l’Etat consistait entre autres à la construction d’une unité de fabrique d’aliments, des écloseries pour production d’alevins. Rien à voir avec les lignes 94 et 65. Et même si c’était le cas, l’audit en cours n’est pas commis pour revisiter les intentions de gestion, plutôt pour savoir à quoi ont servi les sommes qui ont été affectées sur lesdites lignes » Rapporte notre source.
Ajoutant que concernant ce projet que :
« le coût total sans fonds de roulement s’élevait à 1 253 411 000 francs Cfa ; l’apport du gouvernement d’un montant de 510 060 850 francs Cfa (très loin de 1 milliard 250 millions francs Cfa sortis de l’imagination des bloggeurs et ventilés par leurs followers passifs) et 743 350 850 francs Cfacomme apport Préalable des ‘’promoteurs’’ du projet.
Ainsi, les pisciculteurs de Massoumbou , devraient investir au moins 483 178 053 francs Cfa, soit les 65% de leurs apports, avant d’attirer l’appui de l’Etat. Une affaire dans laquelle , l’intervention du gouvernement se fait par par voie de Budget d’Investissement Public (Bip) et géré par les services déconcentrés de l’Etat. Les porteurs de projet dont l’honorable Osih est le représentant, ne sont ni maîtres d’ouvrage, ni ingénieur de suivi. Leurs compétences se limitent au suivi indépendant de l’exécution.»
Le projet n’aurait donc jamais pu éclore effectivement et n’aurait quasiment jamais beneficié d’appui du gouvernement du fait des problèmes fonciers: « Massoumbou à ce jour, n’a quasiment pas bénéficié d’appui du fait des problèmes fonciers » explique Adrian Ngoo Bitomo, coordonnateur national du Programme Agropoles au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire.