Par René Mbarga
Au cours de la visite qui l’a récemment conduit dans plusieurs localités des régions du Centre et du Sud. Le sultan roi des Bamoun Nabil Mbombo Njoya n’a pas foulé le sol de la ville de Sangmélima où certains ressortissants de sa communauté, avaient pourtant été pris à partie par les populations autochtones.
Selon nos informations, en marge du tête à tête qu’il a eu avec le ministre de l’administration territoriale dans ses services à Yaoundé ; Paul Atanga Nji n’avait pas formellement dissuadé Nabil Mbombo Njoya d’aller à la rencontre des Bamoun de Sangmélima.
Tribalisme d’État…
C’est à la veille de la visite, pendant que les sujets du jeune monarque étaient en pleins préparatifs de la cérémonie d’accueil, que le préfet du Dja et Lobo était arrivé sur les lieux pour les informer de ce que, cette rencontre ne pourrait pas avoir lieu.
Au moment où le sultan Nabil Mbombo Njoya s’apprête a entamer une tournée européenne ; cette situation est d’autant plus embarrassante que des voix s’élèvent pour condamner bruyamment ce qui est interprété comme un excès de pouvoir. Des sources concordantes révèlent d’ailleurs clairement que ce sont les élites administratives et politiques de la région du Sud, donc Jacques Fame Ndongo, Louis Paul Motaze et les autres qui ont pesé de tout leur poids et fait pression auprès du ministre Paul Atanga Nji de cette rencontre soit purement et simplement abrogée.
Et pourtant, le Roi, administrateur civil et homme.de droit, était porteur d’un message de paix et d’apaisement pour la frange de ses populations installées dans le département d’origine de Paul Biya, devenu un état dans un Etat. Puis que pour y accéder, il faut désormais un visa signé de Fame Ndongo, Louis Paul Motazé et autres Mvondo Ayolo.