Par René Mbarga
Dans le différend qui l’oppose à Robert Kona, l’un des pères fondateurs du parti camerounais pour la réconciliation nationale, Cabral Libii a donné aux téléspectateurs de la chaîne Canal 2 international, ce qui apparaît comme sa part de vérité, dans cette tumultueuse affaire. Pour cet élu de la nation , il ne fait l’ombre d’aucun doute que son adversaire est manipulé par des forces tapies au ministère de l’administration territoriale. En s’offusquant de la tournure que prennent les évènements, le congrès de Kribi ayant été annulé par le tribunal ; l’homme politique martèle que : ” Il n y a que les militaires et la justice pour sauver le Cameroun”. Avant cette sortie fracassante, M. Libii avait déjà, dans une tribune libre publiée sur les réseaux sociaux affirmé que la possibilité d’un putsch à Yaoundé, ne serait pas anecdotique.
Apologie du coup d’État…
Au risque de se faire interpeller par apologie du coup d’État, le député de la nation a estimé que la situation catastrophique dans laquelle se trouve le Cameroun, aurait déjà atteint, un point de non retour. S’agissant de son parti politique ” Les citoyens”, le pouvoir de Yaoundé, à travers le ministère de l’administration territoriale aurait refusé de lui octroyer, les quitus requis, sous le prétexte fallacieux, qu’un autre parti politique du même nom, se trouve déjà dans les fichiers du Minat, entendu ministère de l’administration territoriale. C’est l’ex haut commissaire des nations unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet qui lui avait permis de participer aux dernières législatives.