Par Joseph OLINGA N.
Maître Akere Muna , avocat de renom et ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun n’a pas gardé la réserve qu’il s’était fixé face au débat qui secoue le Cameroun, au sujet de l’état de santé du chef de l’État camerounais, Paul Biya.
Candidat déclaré à l’élection présidentielle prévue en 2025 au Cameroun, Akere Muna a déclaré “rien ne peut justifier les menaces émises par le ministre du territoire en violation totale de la constitution et totalement hors de la compétence de son ministère.”
Une allusion à la note d’instruction aux gouverneurs des régions adressée par le ministre de l’administration territoriale du Cameroun, Paul Atanga Nji. Une correspondance qui appelle au renforcement des restrictions de la liberté de la presse et celles des opinions non alignées sur la ligne gouvernementale.
L’avocat et homme politique, Akere Muna s’inquiète notamment des répercussions néfastes de cette posture gouvernementale sur l’image de marque du Cameroun à l’extérieur.
L’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats soutient que la sortie épistolaire du Minat et celles de ses collègues du gouvernement et du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (au pouvoir), laisse croire que ” pour certains, la protection de l’image du président est primordiale et, l’image du pays leur importe peu.”