Par Armand Soussia
Ceci en raison notamment de la mise en oeuvre par le gouvernement des pratiques répressives restreignant les libertés d’expression et l’accès à l’information , symbole de ” l’autoritarisme numérique ” qui se developpe.
Selon le rapport , ” De nombreuses lois favorisent la censure et limitent le type de contenu partagé sur les reseaux sociaux . La loi du 12 décembre 2010 relative à la cybersécurité et la cybercriminalité prévoit des amendes et des peines de prison pour toute personne qui diffuserait des informations qui ne sont pas en mesure de vérifier”.
Le rapport précise que le taux de pénétration d’internet a progressé dans le pays , passant de 21% à 38 % entre 2016 et 2020. Le même rapport déplore le fait que les camerounais font face à des ” prix prohibitifs ” pour un service à qualité variable.
Le cameroun partage le statut de pays non libre en matière d’internet avec d’autres pays de la zone cemac dont la guinée equatoriale , le Tchad , la republique centrafricaine ( Rca ) alors que le congo et le Gabon figurent dans les pays ” partiellement non libres ” . Les seychelles et l’ile Maurice sont les pays qui fournissent le plus de liberté de l’internet pour leurs habitants.