Par Julie Peh
Trois jours après la célébration de la 52ème édition de la fête nationale de l’unité à laquelle le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn) était interdit de participation dans plusieurs villes du Cameroun, tout comme plusieurs autres partis d’opposition comme le Sdf, le ministre de l’Administration territoriale ne lâche pas prise.
Il espère tailler à sa mesure, certains partis et leaders de l’opposition camerounaise qui selon les experts, « représentent une menace réelle » pour le parti au pouvoir, le Rdpc et le régime Biya.
Dans une énième sortie jeudi 23 mai 2024, Paul Atanga Nji accuse certains acteurs politiques de tenir ces derniers temps des propos tendancieux, promettant le chaos aux élections présidentielles de 2025, qui devraient se tenir en principe dans 14 mois. D’autres d’entre eux, pense-t-il, vont jusqu’à tenir des propos désobligeants à l’endroit du Chef de l’Etat. A l’égard de tous ceux-là, le Minat est clair : « Ils n’ont qu’à bien se tenir », avertit-il.
Nourane Foster : « dès aujourd’hui, je n’exclus pas l’idée de me retirer »
Commentant cette actualité sur les réseaux sociaux, Nourane Foster, députée Pcrn, a du mal à cacher sa sérénité face à « ce qui se prépare ».
« En raison de ces intimidations, dès aujourd’hui, je n’exclus pas l’idée de me retirer de la scène Politique Camerounaise. Ce qui se prépare avec la complicité de certains dépasse ma compréhension », avoue la parlementaire.
« Un député est bien député de la Nation et peut bien s’adresser au Peuple Camerounais. Pourquoi cette mise en garde »,
s’est-elle interrogée plus tôt.