Par Dilan Kenne
Dans son Noun natal, le nom d’Ismaël Njoya ne fait pas piètre figure. Dans la localité de Koufen par Mfessang, le jeune homme d’affaires âgé de la cinquantaine dispose de 200 hectares de terres qu’il a mis à profit de l’agriculture, l’élevage, la transformation agricole et la pisciculture. Une ressource humaine en quantité et en qualité s’active dans l’empire d’ismaël Njoya question de répondre à ses nombreux clients sur le territoire national et même à l’étranger qui constitue son principal marché d’écoulement des produits issus de son usine de transformation de manioc.
« Je conseille, demande Ismaël Njoya, les jeunes camerounais comme moi de se lancer dans l’agriculture ».
Comme si cela ne suffisait, Ismaël Njoya étend ses investissements dans le secteur des bâtiments et travaux publics. Son entreprise Société camerounaise d’intermédiation et de négoce (Scin), enregistrée au Gicam a joué un rôle essentiel dans des projets de grande envergure, tels que le renouvèlement des voies ferrées sur près de 175 km. Ismaël Njoya constitue donc un modèle de réussite pour la jeunesse camerounaise et africaine en panne de repère. Sa détermination et sa réussite dans divers secteurs de l’économie locale sont la preuve tangible qu’il suffit de persévérer et à se lancer dans l’entrepreneuriat avec confiance tout en ayant des objectifs.
Malgré quelques mésententes observées sur son chemin, Ismaël Njoya reste sur sa vison, celle d’élargir sa toile en Afrique et d’autres continents sur un plan stratégique dont lui seul en a la recette.