Par Guy Ndinga
Peu de temps après la lecture du décret présidentiel qui fait de lui le président du comité d’orientation de l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (Onies) Joseph Antoine Bell s’est exprimé.
Le footballeur à la retraite depuis près de 30 ans a marqué a surprise et jugé que le président Paul Biya a été bien inspiré de créer un organisme chargé de gérer les infrastructures sportives publiques.
« Je suis forcément surpris. Car on ne sait pas quel jour on crée quoi. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils e passe quelque chose aujourd’hui. On a commencé par avoir une première solution lorsque le chef de l’Etat a créé l’Office national des Infrastructures et Equipements Sportifs. Ce qui était une très bonne idée. Aujourd’hui, il y a cette nomination. Si je considère que me choisir est une bonne chose, celui qui a eu l’idée de me choisir a eu la bonne idée de choisir d’autres personnes qui sont de la même valeur. Je vais remercier le chef de l’Etat pour avoir fait cela, pour avoir pensé aux infrastructures sportives. On en avait parlé depuis, je crois, 2004. Il avait mis la réhabilitation des infrastructures sportives en marche. La construction de nouvelles infrastructures aussi. Et aujourd’hui, un office pour gérer tout cela. Je pense qu’il y a une logique dans ses idées. Je tiens à titre personnel, pour ma nomination, à remercier le chef de l’Etat ».
a déclaré l’ancien gardien de buts sacré champion d’Afrique à deux reprises avec les Lions Indomptables du Cameroun.
Répondant ensuite à une question de journaliste qui consistait à savoir si le décret dont il bénéficie n’arrive pas tard, l’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille va rétorquer que ce n’est pas le cas. Il va assurer qu’il a déjà bénéficié par le passé d’autres nominations du président camerounais.
« Ce n’est pas une nomination tardive. Ce n’est pas vrai. Il est vrai que tout le monde ne peut pas voir, tout le monde n’a pas la finesse de voir des choses, mais je sais que le chef de l’Etat m’a souvent nommé… m’a même très régulièrement nommé. Mais les autres n’ont jamais repris sa logique. J’ai écrit un livre qui relate des faits. On ne sait pas. On ne l’a pas lu »
déplore Joseph Antoine Bell.
« Au retour de la Coupe du monde 1990, alors que les responsables du foot camerounais avaient annoncé ma radiation à vie, j’ai été reçu à bras ouverts et décoré au Palais avec toute l’équipe. En 2004, alors que la Fécafoot est dans un imbroglio flagrant, les élections sont suspendues par le Prc qui prescrit une commission de relecture des textes dans laquelle mon nom figure au milieu d’éminences du droit et de la politique. En 2014 notre pays hérite des organisations de la Can féminine 2016, Can 2019 et Chan 2020. Le Chef de l’état crée le Comité de Préparation de ces compétitions où siègent plusieurs ministères et organisations patronales notamment. Il y nomme 4 personnalités dont moi. Puis arrive le Grand Dialogue National avec 3/4 de participants Anglophones et l’autre quart composé de responsables politiques. Il m’y a été réservé une place ».
énumère le premier numéro un de l’Onies.