Par Joël Onana
Jospeh Antoine Bell le patron de l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (Onies) était le grand invité de l’émission le Onze entrant de ce jeudi 3 octobre 2024 sur Jambo Fm, une radio locale émettant depuis Douala au Cameroun. Surfant sur le dernier conflit entre l’instance qu’il dirige et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), il explique l’Etat du Cameroun a construit les stades pour être utilisé et non pour servir de décor.
En conclusion , si l’instance faitière du football camerounais n’utilise pas ces stades, il y aura un problème d’entretien rentabilité oblige. « Si personne n’utilise les stades, vous voulez qu’on les entretienne avec quoi ? », a-t-il questionné sur le plateau de l’émission. Au passage, il souligne que la Fecafoot qui accuse aujourd’hui a plusieurs ardoises au niveau des stades du 237 (Cameroun).
Tous ceux qui veulent s’étonner de ce que le stade ne soit pas ceci ou cela, demandez-leur combien de fois ils sont partis dans un stade et combien ont-ils payé ?
« Il faudrait savoir que la Fécafoot, malheureusement de ce que j’en sais en tant que président du conseil d’orientation de l’Onies, a des ardoises. Elle a des ardoises. On lui a fait confiance elle a joué une saison peut-être plus sans jamais payer en disant : »on revient » […] chacun des stades au Cameroun, à son niveau, a une ardoise de la Fécafoot », poursuit l’icône du football camerounais.
« Je vous ai déjà dit mille fois que le principe de base c’est l’utilisateur-payeur. Tous ceux qui veulent s’étonner de ce que le stade ne soit pas ceci ou cela, demandez-leur combien de fois ils sont partis dans un stade et combien ont-ils payé. […] Je voudrais vous poser une question. C’est bien l’État qui a construit les hôpitaux, y’a-t-il un hôpital qui vit sans malade et y’a-t-il un hôpital qui vit sans que les malades ne contribuent ? ».
questionne t-il.