Par Arlette Akoumou Nga
La nouvelle de sa réussite initiale avait apporté une grande joie à sa famille, mais cette euphorie n’a été que de courte durée. Junior Ngombè s’est rendu à Bertoua, dans la région de l’Est, pour subir la série d’examens requis pour son intégration au corps de la police. Les visites approfondies, réparties en trois phases – visite médicale, épreuves sportives, et enquête de moralité ont commencé hier avec la visite médicale.
À la garnison de Bertoua, les candidats ont été divisés en groupes de 25. Malheureusement, Junior Ngombè a été recalé lors de cette première phase, alors que 16 de ses compagnons de vague ont été déclarés aptes. Ils ont pu passer à la suite des épreuves sportives, tandis que Ngombè a été exclu, mettant fin à son rêve de devenir inspecteur de police. Cette élimination est un coup dur pour Junior Ngombè, qui avait également réussi le concours des gardiens de la paix. Les candidats ayant passé les deux concours bénéficient généralement d’une seule visite médicale, les résultats étant appliqués aux deux concours. Ainsi, l’élimination de Ngombè à cette étape le disqualifie des deux processus.
Originaire de la région du Littoral par son père et de la région de l’Est par sa mère, Junior Ngombè avait choisi de composer dans le centre de Bertoua. Alors que l’avenir semblait prometteur, cette exclusion lors de la visite médicale met un terme brutal à ses ambitions dans les forces de l’ordre.
Cette situation soulève des questions sur les critères d’élimination et la transparence des processus de sélection, particulièrement dans le contexte d’une candidature aussi médiatisée.