Par Serge Aimé Bikoi
Après deux semaines d’enquête préliminaire au Service central de recherches judiciaires( Scrj), Bruno Bidjang a, de nouveau, été présenté au Lieutenant Colonel, Commissaire du Gouvernement Près le Tribunal militaire de Yaoundé ce vendredi, 23 février 2024. Après avoir été auditionné, les charges retenues contre lui ont conduit à sa mise en examen et à son placement en détention le temps du procès.
Il a livré sa version des faits, mais il a été inculpé au demeurant. Selon des sources judiciaires , l’ouverture des débats est prévue le 14 mars 2024 au Tribunal militaire de Yaoundé.
B. Bidjang a été interpellé le 7 février 2024 par des éléments de la gendarmerie nationale et a été conduit dans les geôles du Secrétariat d’État à la défense(Sed). D’aucuns ont fait prévaloir la thèse selon laquelle Bidjang a été arrêté pour “appel à l’insurrection populaire” relativement à la vidéo qu’il a faite sur l’affaire liée à la hausse du prix du carburant. Selon toute vraisemblance, il n’en est rien. Sa détention a, à coup sûr, une corrélation avec l’affaire Martinez Zogo. Il rejoint en milieu carcéral son patron de presse, Jean Pierre Amougou Belinga, dont le conseil Me Charles Tchoungang s’est déconstitué le 10 février sur instruction du patron du groupe L’anecdote, Léopold Maxime Eko Eko, ancien patron de la Direction générale de la recherche extérieure (Dgre) et Martin Stéphane Savom, maire de la commune de Bibey.