Par Julie Peh Avec Franck Hubert Ateba
Apres le retrait de la candidature de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine, on pourrait croire que c’est l’occasion pour Paul Biya de réfléchir à sa retraite. Mais que non, le New York times pense que le temps est venu pour le chef de l’état camerounais qui règne sans partage en Hégémon principal du Cameroun sans être responsable de quoi que ce soit, de renoncer au pouvoir et prendre enfin à son règne qu’il redoute tant. L’information a été relayé par le media digital en ligne Panorama Papers.
Dans son édition du 30 juillet 2024, Le New York Times, souligne que le chef de l’état camerounais Paul Biya actuellement insipide et quasiment inactif dans son pays, mais qui s’est précipité d’aller subir l’humiliation sous la pluie en France, sous une plastique transparente aux Chabat d’une ère de spectacle de fortune, dans l’espoir de caresser l’adoubement des maitres français, d’une candidature indépendante, à tout prix à l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun.
Selon “le journal américain”, Paul Biya présenterai des signes de sénilité comparable à ceux observés chez l’actuel chef de la maison blanche Joe Biden qui a renoncé à une autre candidature à l’élection présidentielle de son pays prévue au cours de cette même année-là 2025. La posture éditoriale et rédactionnelle affirmative du journal américain est officiellement motivée par les plaintes enregistrées au sein de l’opinion publique camerounaise et une frange du camp politique du chef de l’état camerounais, regroupée au sein du rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) dont il est le président et le candidat naturel…
Sauf qu’au Cameroun, l’opinion publique est muselée depuis des lustres ; Et même dans la famille politique de Paul Biya, personne n’oserait ouvertement se jeter sous le rouleau compresseur en tenant un tel discours là où il serait possible qu’une fuite sorte. Du coup, les options dont on évoque ici sont sans conteste des confidences faites par les prestigieux et privilégiés invités des salons feutrés des diplomates américains tous agents du secret service !
Le New York Times qui est une sorte de “France 24” version papier, fait remarquer fort à propos de l’âge du chef suprême camerounais, Paul Biya 91 ans, est de 10 ans l’aîné de son homologue américain, Joe Biden, qui renonce à briguer un nouveau bail présidentiel. Selon le journal américain, si la grande majorité du peuple invite et espère au renoncement du chef de l’état Paul Biya, pour sa candidature de trop à l’élection présidentielle prévue au Cameroun en octobre 2025, certains thuriféraires du régime ont d’ores et déjà ouvert la campagne pour sa réélection en 2025.
Paul Biya qui est au pouvoir depuis 42 ans, en chef suprême de tout et responsable de rien. Il ne laisse transparaître aucune volonté de lâcher les rênes du pouvoir qu’il n’exerce que par des hautes vraies fausses instructions, et refuse d’ouvrir le pays à une alternance démocratique même vitale pour ce pays à l’agonie qui lui a tout donné. Et durant tout ce même temps, le quotidien des camerounais est de plus en plus marqué par la souffrance et des luttes de positionnement entretenues par des criminels d’état proches du chef de l’état ou couverts par ce dernier qui les laisse prospérer impunément.
Le journal américain porteur du point de vue de la diplomatie américaine précise que les rapports des instituts de recherches internationaux (occidentaux) placent le chef de l’état camerounais au sommet du classement des chefs d’état les plus vieux et à la plus grande longévité au pouvoir. Un pseudo classement qui regroupe une douzaine de chefs d’état à travers le monde.
A-t-on besoin d’une étude pour ça !
Une chose est sûre, tous les impérialistes secouent le manguier fragilisé pour que leur soient distribuées des prix de nuisance. Il n’y a rien de sérieux qui sortirait de tout ce cirque, tant que les camerounais eux-mêmes ne vont pas prendre leur destin en main et rappeler à Paul Biya et son régime que c’est à eux de décider de ce que doit désormais devenir leur pays.
Il est temps que le président Paul Biya prenne sa retraite des affaires de l’état, pour rester à la disposition de notre génération comme source où nous irons nous abreuver de sa sagesse et de toute son expérience car, Paul Biya est une bibliothèque d’une valeur inestimable pour des futures générations de dirigeants africains, voir mondiaux.