Par Joël Onana
Il s’agit de 16 à Nkolondom, six à Mballa V, cinq à Emana, quatre à Nlongkak, deux à Etoa Meki, deux autres à Elig-Essono, ainsi qu’à Tsinga Village. Une trentaine de motifs ont conduit à la pose des scellés sur ces structures de santé. D’abord, la clandestinité traduite par l’absence d’autorisation de création et de mise en service au public, l’emploi d’un personnel non formé, la formation clandestine du personnel soignant, l’absence des dossiers du personnel employé, l’approvisionnement douteux en médicaments et autres dispositifs médicaux, l’approvisionnement en médicaments de la rue et la vente de ces produits, sont également des raisons qui ont motivé ces fermetures.
De plus, ce centre ont une mauvaise gestion des déchets hospitaliers augmentant ainsi le risque d’infections nosocomiales.
Leurs pratiques d’accouchement ne sont pas sécurisées car ils utilisent des équipements non adéquats. Ils n’ont pas de registre d’accouchement, encore moins de registre de consultation prénatale et ne font pas de suivi post-partum de la mère et de l’enfant. L’insalubrité, le délabrement et le caractère exiguë de leurs locaux constituent également un véritable problème.
Le chapelet de griefs formulés contre ces établissements de santé est loin d’être exhaustif.
Les forces de maintien de l’ordre des zones concernées sont chargées de veiller à l’application de cette décision signée le 22 février dernier par Harouna Nyandji Mgbatou.