Avec Calixthe Beyala
Ce que je perçois est de l’ordre des Dieux qui ont donné à notre pays la chance exceptionnelle de les compter parmi les ethnies qui constituent le patchwork de notre nation.
Il faut se le dire, le Grassfield est profondément attaché à ses traditions, ce qui ne l’empêche pas d’essayer de comprendre celles des autres et de s’y mouler.
Le Grassfield est enraciné dans son ouest natal, ce qui ne l’empêche pas d’explorer d’autres horizons, de se sentir chez lui un peu partout, partout où il peut s’épanouir. N’est-ce ainsi que se devrait être le chemin de vie de chaque humain? Quitter le nid pour explorer d’autres ailleurs ?
Le Grassfield est dynamique pour le plus grand bonheur du Cameroun.
Il bâtit, bâtit sans cesse, peu importe comment, l’important c’est de bâtir, et à force de bâtir, jaillissent ça et là à travers le pays, des entreprises, de magnifiques maisons, des écoles de qualité, et c’est très bien ainsi.
Et nous sommes heureux que ce peuple soit du nôtre et non d’un autre pays.
Que ne donneraient point certains États pour avoir sur son sol un peuple qui participerait amplement à son développement ?
Les Grassfield sont dynamiques ! Ils ont cette assurance qu’octroie une éducation qui trouve ses sources dans la haute Égypte avant de se perdre dans l’Ouest du Cameroun, avec sa terre rouge, son climat si doux et ses collines à la flore ondulante.
Et lorsqu’on les voit, tout vêtus de leurs magnifiquement vêtements traditionnels, on,perçoit la profondeur de leur culture.
Et ils chantent et dansent tout en pensant à cette banque qu’ils vont créer, à cette usine de poissons qui serait si bien à ce carrefour çi, Et c’est très bien ainsi, car les dieux approuvent cette alliance parfaite entre modernité et traditions.
Et leur dynamisme commercial est ultra nécessaire en ces périodes de grande compétitivité dans cet univers mondialisé.
Et ils sont ultra nécessaire pour notre pays en terme de création d’emploi, de bien-être collectif et le tout à l’avenant.
Ils sont aussi nécessaires au Cameroun que l’air que nous respirons, que l’eau qui circule en quantité dans nos corps, que ce soleil qui réchauffe nos plantes et les font croître ! Oui, ils sont aussi essentiels que ces pluies qui rendent nos forêts si verdoyantes !
Certains pourraient s’en agacer et pourquoi donc ?
Que de chance ! Que de chance ! Le Cameroun est riche de sa diversité ! Que de chance ! Que de chance que d’avoir un peuple dynamique, extraordinairement travailleur, capable de s’adapter à la chienlit pour créer de la richesse
Une formidable chance pour nous tous – qui est expliquée par cela que le peuple Bamileké complète harmonieusement l’identité de la nation camerounaise.
Calixthe Beyala