Par René Mbarga et Paul Tjeg
Selon le rappeur Valsero, Samuel Eto’o Fils et ses communicants ont raté une belle occasion, de se taire. La correspondance qu’il a envoyée aux camerounais, sous le titre
“N’ayez pas peur” n’est pas goût de l’artiste, qui a dans son direct de jeudi, trouvé des mots suffisamment durs pour le déplorer.
“Quand tu travailles, avec les gens fondamentalement clivants comme Obama, on va s’attendre à quoi”
et plus loin, a t’il poursuivi :
“Ceux qui ont écrit, ce truc pour lui, ne sont pas humainement bons”
a relevé, l’auteur de lettre au président, qui attribué d’ailleurs cette lettre à Ernest Obama.
Le ciment de l’unité nationale…
Pour Valsero, avant l’arrivée de Samuel Eto’o fils à la Fecafoot; le football unissait les camerounais, aujourd’hui il les divise. Par ailleurs, dans la correspondance querellée, le président de la Fecafoot se pare des plumes du paon, plutôt que de jeter un regard prospectif sur les défis à venir.
L’autoglorification…
“Je m’appelle Samuel Eto’o fils. Je suis camerounais d’ici, d’ailleurs, de chaque millimètre du continent”
mentionne la correspondance.
“La sève de toutes nos identités coule dans mes veines. J’ai été élevé, à la dignité d’African soldier par Nelson Mandela”
s’autoglorifie le présumé auteur.
Ci-dessous l’intégralité de ladite lettre
N’Ayez pas peur
Je m’appelle Samuel Eto’o Fils. Je suis Camerounais d’ici, d’ailleurs, de chaque millimètre du « Continent ». La sève de toutes nos identités coule dans mes veines. J’ai même été élevé à la dignité d’« African soldier » par Nelson Mandela. Paix et sérénité à ceux qui me soutiennent dans mon projet visant à redonner au football camerounais toute sa grandeur. Nous subissons la violence de l’adversité mais gardons-nous d’y céder.
Nous trébucherons devant les obstacles mais nous continuerons d’avancer. S’il nous arrive de tomber, Dieu nous donnera la force de nous relever pour repartir de l’avant. Nos intentions sont nobles, notre force est notre foi en un avenir meilleur pour nos jeunes footballeurs. Nous y arriverons avec l’aide des camerounais de Mokolo à Yabassi, de Foumban à Tongolo, d’Akonolinga à Bamougoum en passant par Bokito, et même par Pitoa. Force et courage à vous, mes amis. May God bless all of you. Merci.