Par Serge Aimé Bikoi
La Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun(Cstc), la Confédération syndicale autonome du Cameroun(Csac), l’Union des syndicats libres du Cameroun(Uslc) et huit autres corporations syndicales signataires de cette déclaration exigent, en outre, au gouvernement d’augmenter les salaires de base des travailleurs camerounais proportionnellement aux conséquences induites par les mesures fiscales et autres dispositions contenues dans la loi de finances 2023. Quatre autres exigences sont formulées par la Cameroon workers forum(Cawof), en l’occurrence :
- Le rétablissement des salaires du personnel en service dans la Fonction publique camerounaise à leur niveau de 1993 et leur augmentation de 30% pour tenir compte du coût actuel de la vie.
- La revalorisation des pensions retraite conformément au décret présidentiel de février 2016 et que les 5% d’augmentation de celles-ci qui devraient survenir en 2021 le soient sans délai et avec rappel. De plus, la base de calcul desdites pensions devrait, désormais, être la même pour tous les retraités Cnps(Caisse nationale de prévoyance sociale) au Cameroun.
- L’application immédiate du Smig actuellement en vigueur à tous les agents publics concernés avec le rappel des arriérés (gap) dus par le paiement en dessous du Smig de plusieurs agents publics.
- La prise des mesures compensatrices en urgence pour permettre aux populations camerounaises de faire face à la flambée inflationniste, qui a, de plus en plus, cours comme l’ont déjà fait certains pays africains, à l’instar de la Côte d’Ivoire, qui a décidé de la hausse du Smig à 75.000 Fcfa dès le 1er janvier 2023 contre 60.000 Fcfa par mois en vigueur aujourd’hui. Le Bénin a aussi décidé d’une augmentation de 30% pour tous les salaires du public entre autres à compter du 1er janvier 2023.