Par Pierre Laverdure OMBANG
Selon un communiqué du Super Maire de la Ville de Douala, Roger Mbassa Ndinè, c’est un malheureux et regrettable incident qui est est survenu le vendredi 23 septembre 2022, entre 12 heures et 12 heures 30 minutes au lieu-dit Rond-Point Douane à Bessèkè.
A l’occasion d’une opération routinière de lutte contre le désordre urbain que menait une équipe de la Police Municipale de la Communauté Urbaine de Douala.
La résistance inexplicable des auteurs du désordre a généré un attroupement que des éléments de la Police Nationale accourus ont entrepris de contenir et de calmer.
Dans la mêlée, un agent de la Police Nationale a sorti son arme et a malencontreusement tiré sur un brigadier de la Police Municipale, le blessant gravement à la jambe. Fort heureusement, son pronostic vital n’est aucunement engagé et il bénéficie de soins appropriés dans un centre hospitalier de la place.
Suite à cet incident susceptible de prêter à confusion, le Maire de la Ville voudrait ici rassurer les populations de Douala sur les bonnes et étroites relations de collaboration qui existent et ont toujours existé entre la Police Municipale de la Ville et la Police Nationale, tous niveaux confondus.
Les enquêtes ouvertes par les autorités administratives et policières compétentes permettront d’établir avec exactitude les responsabilités des uns et des autres, la Communauté Urbaine de Douala se réservant le droit de poursuite judiciaire en cas de nécessité.
Un malheureux incident qui remet au goût du jour la question de la gestion des relations entre la police nationale et celle dite municipale qui vient de voir le chef de l’état du Cameroun lui ouvrir un vaste terrain sur le plan de la gestion de la cité en son decret publié le 9 août dernier et des rapports qui régissent les deux entités en son chapitre 5.
Le désordre et la désobéissance observés dans ces grandes villes sont à la base de la création de cet organisme venant en appui aux communes. L’idée était donc d’amener les populations des villes et principalement celles de la ville de Yaoundé et de Douala, se livrant au désordre urbain, à changer ces habitudes qui ternissent l’image de la capitale politique. Au départ, leur présence dans les rues était dissuasive car visant à décourager les petits vendeurs à la sauvette, activité commerciale qui encombrait les principaux axes de la ville. Aujourd’hui avec plus de pouvoir il faut craindre quand aux dérives souvent observées chez ces personnels des mairies souvent très peu ou mal formés ou alors pas du tout en ce qui concernee. le maintien de l’ordre et ou de la.lutte contre le désordre urbain.