Par Boris Ngounou
La capitale économique du Cameroun est en proie à un phénomène de grand banditisme appelé « microbes ».
Le ministre de l’administration territoriale et l’état-major de la région du littoral, s’accordent sur le fait que la quasi-totalité des motos taxis arrêtées dans le cadre des restrictions sécuritaires de lutte contre le phénomène des microbes, n’étaient pas identifiables. Conséquence, il faut immatriculer systématiquement toutes les motos dès leur achat, ceci à compter du 1er janvier 2023.
L’on retient également de cette réunion de sécurité, que les moto-taxis sont suspendues de circulation dans la ville de Douala, de 20 heures à 6 heures du matin.
Ces mesures s’ajoutent à celles prises le 14 décembre dernier et assouplies lundi dernier par le gouverneur de la région du Littoral. Des mesures qui visent à enrayer le phénomène de “microbes” qui sème actuellement la panique dans la cité capitale économique.
Rappelons que ce phénomène de « microbes » est un type nouveau de criminalité où des jeunes armés de couteaux, machettes, gourdins et armes légères prennent d’assaut, tiennent en respect un quartier et brutalisent les populations, pillent, détruisent des biens et s’enfuient sans laisser de traces.
Mais pour plusieurs leaders d’opinion, au rang desquels, Maurice Kamto, ces mesures du gouvernement et de ses représentants à Douala, ne sont pas la bonne solution. Selon le président du Mrc, avec ces mesures qui s’apparentent à un couvre-feu, il faudrait craindre le pire.