Par Serge Aimé BIKOI
“Jean Bruno Tagne interpellé ce Jeudi aux premières heures de la matinée pour avoir manqué du respect à cette autorité. Le journaliste est en garde à vue depuis 5h30 . Tout le monde n’est pas Samuel Eto’o qui le laisse sauter”.
C’est la rumeur qui s’est répandue sur les réseaux sociaux. Ceux qui ont diffusé cette rumeur se réfèrent à un post fait par J.B. Tagne ces derniers jours sur son compte Facebook, post consistant à tancer le préfet du département du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, qui a signé un arrêté jugé liberticide par des Hommes publics. Ce post s’intitule comme suit:
“Ce préfet serait plus utile à la république s’il enlevait les ordures et bouchait les trous qui enlaidissent Yaoundé. #BouffonnerieAdministrative.
Les relayeurs de ce post culpabilisent alors le journaliste et diffusent la rumeur de sa mise en garde à vue depuis très tôt ce matin. Bien de personnes ont, d’ailleurs, partagé cette fausse information sur leur page Facebook, ainsi que sur la messagerie instantanée WhatsApp dans plusieurs fora.
Alors, joint au téléphone en début de soirée pour s’assurer de la véracité de ce qui est relayé par plus d’un, Jean Bruno Tagne réagit sur le champ:
“C’est faux. Et on dit qu’on m’a arrêté à 5h30. Moi-même j’ai vu ça. Je viens de présenter le livre de Bojiko (promoteur de Balafon media). Je suis en ce moment à une autre cérémonie”. Riant aux éclats durant l’échange, le journaliste conclut: “c’est la magie”.
Il ne s’agit donc qu’une rumeur qui a été distillée sur la toile. En effet, le journaliste a modéré, cette fin d’après-midi, la cérémonie de dédicace de l’ouvrage de Cyrille Bojiko dénommé “On n’arrête pas le vent”. C’etait dans la salle de conférences de la librairie des peuples noirs. J.B. Tagne indique, en outre, qu’il n’a été ni joint au téléphone, ni même inquiété par qui que ce soit ces derniers jours et ne comprend donc pas comment une telle rumeur a été propagée. Cependant, celui qui a été, en 2021, le directeur de campagne de Samuel Eto’o Fils, devenu président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), qu’il pourfend ces derniers mois, attribuent la publication de ce deep fake à ses flingueurs qui, dit-il, “appartiennent aux officines de Tsinga.”