Par René Mbarga
La publication d’une correspondance du ministre d’état secrétaire général de la présidence de la république Ferdinand Ngoh Ngoh, invitant les responsables des services de sécurité, a retrouver les coupables est un épiphénomène.
L’assassinat de Martinez Zogo est un crime de plus, dans la longue série qui a émaillé l’histoire du Cameroun de ces dernières décennies. Le plus récent étant la découverte du corps de Monseigneur Benoît Bala dans les eaux de la Sanaga, dans les conditions qu’on sait. Pour plusieurs observateurs, l’assassinat crapuleux de l’ex Chef de chaîne de Amplitude FM est le seul fait des services spéciaux de l’État.
Tout compte fait, les auteurs et les commanditaires étant connus, il serait contre-productif pour le pouvoir de livrer à la vindicte populaire ces hommes, qui se recrutent parfois au sein des troupes d’élite telle que la direction de la sécurité présidentielle (Dsp). En tirant des oubliettes le dossier lié à l’augmentation des prix de certains produits pétroliers et en revalorisant par la même occasion le Smig; on comprend aisément l’intérêt qu’à le gouvernement à embrouiller définitivement l’opinion publique et par ricochet même, le peuple.