Par Rostand TCHAMI
Depuis le 14 septembre dernier, le rédacteur en chef de votre journal, par ailleurs chroniqueur au quotidien Le Messager et chef du service politique et économie à la Rts, est, selon des sources dignes de foi, dans le collimateur du régime répressif de Yaoundé. Face à cette situation, de nombreux défenseurs des droits de l’homme et des libertés, sont montés au créneau pour condamner et si possible, tuer dans l’œuf, ces manœuvres. C’est le cas du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).
Dans un communiqué de presse rendu public le 20 septembre dernier, le Redhac : exprime son soutien au journaliste Serge Aimé Bikoï et l’encourage dans sa profession dont l’apport est d’une importance capitale pour la construction d’une société démocratique et soucieuse des droits humains ; condamne avec fermeté les menaces, intimidations et filatures des agents de renseignement dont il fait l’objet actuellement et demande que soient assurées la protection et la sécurité physique, psychologique et morale de Serge Aimé Bikoï.
L’institution que dirige Maximilienne Ngo Mbe, exige que cesse toutes formes de menaces et d’intimidations sur les défenseur(e)s des droits humains en adoptant une loi portant ” promotion et protection des défenseurs des droits humains ” et tient le gouvernement responsable en cas de disparition forcée du mis en cause. L’Ong s’insurge contre l’acharnement à la profession de journaliste et invite le gouvernement à respecter les textes juridiques qu’il a librement ratifié.