Par René Mbarga
Au cours des audiences tenues la semaine dernière, au tribunal criminel spécial (Tcs) les avocats d’Amadou Vamoulké ont énumerés les nombreuses entorses à la loi, qui ont émaillé le procès de leur client.
Primo, ils ont entre autres, évoqué le non-respect des délais de procédure ; et secundo, la violation flagrante des règles inhérentes à la composition des cours et tribunaux.
En effet, dans le cadre du dossier de la Cameroon radio and Télévision ; où sont simultanément poursuivis pour détournement des deniers publics : Amadou Vamoulké, Polycarpe Abah Abah, Antoinette Menyeng Meyoa, épouse Essomba; avec pour parties civiles ; l’Office de radio télévision susmentionnée et l’État du Cameroun, de nombreuses irrégularités ont été constatées. Au cours de leurs plaidoiries présentées les 06 et 07 décembre dernier ; devant le Tribunal criminel spécial. Les avocats ont présenté au tribunal l’argumentaire portant sur l’illégalité de la collégialité. Au motif qu’aucun de ses membres n’avait assisté aux débats de bout en bout depuis la première audience le 31 juillet 2017 jusqu’à ce jour… »
Pour rappel, lors de la toute première audience, consacrée à cette affaire, la collégialité était constituée des Magistrats ci dessous: Mathias Nyoh Dinga, Nimagalina Mpalang et Aleine Djessi Ndime Épse Zibi. Cette composition connaitra une première modification le 29 octobre 2020. Ainsi, seront respectivement désignés, les magistrats:
Jean Pierre Abouem Esseba; Jules Edouard Awoung et dame Kwedi née Ebenye Jocelyne. Puis vint une seconde recomposition intervenue le 26 mars 2021.
En attendant que le tribunal se prononce sur ces exceptions, le principal accusé Amadou Vamoulké continue de clamer son innocence.