Par Boris Ngounou
La cérémonie d’ouverture de l’événement qui promeut les arts et la culture en milieu universitaire, est présidée par le ministre camerounais de l’enseignement supérieur, le professeur Jaques Fame Ndongo.
La 8e édition du festival universitaire des Arts et de la culture (Unifac), mobilise au total, 907 participants. Selon les chiffres du ministère de l’enseignement supérieur, il s’agit notamment de 580 étudiants artistes, 227 encadreurs, 36 membres des jurys et de 180 étudiants bénévoles et secouristes, venus de divers horizons.

L’événement de trois jours se déroule autour de quatre axes majeurs. Il s’agit du colloque, des ateliers de renforcement des capacités artistiques et culturelles, des concours dans les disciplines artistiques et littéraires et l’animation culturelle hors concours.
Dans le volet concours de ce festival, les institutions privées et publiques d’enseignement supérieur, rivalisent d’adresse et d’agilité, à travers 9 disciplines culturelles et artistiques, à savoir, le dessin, la peinture, la chanson, la danse traditionnelle, la citoyenneté, l’entreprenariat culturel, le Slam, la photographie d’art et le stand Up.
Outre l’institut universitaire Siantou, de par son Campus à l’architecture futuriste, les universités d’État récemment créées, en janvier dernier, à savoir, les universités de Bertoua, d’Ebolowa et de Garoua, constituent les principales attractions de cette fête culturelle de la communauté universitaire.
Ainsi, c’est à l’institut universitaire Siantou, à Yaoundé la capitale, que l’Unifac reprend son envole, après une trêve de 2 ans, imposée par la pandémie de la Covid19.
Lancé en 2013 par le gouvernement, l’Unifac a pour objectifs, de susciter et dynamiser la créativité des étudiants dans les activités culturelles, artistiques et littéraires ; de Faciliter les rencontres entre jeunes artistes et hommes de culture en vue d’un enrichissement mutuel, et en fin, de favoriser et renforcer la connaissance mutuelle des étudiants artistes à travers leurs œuvres et cultures respectives.