Par Rostand TCHAMI
«Ensemble, reconnaissons les
différences, agissons pour la valorisation des enfants atteints de la paralysie cérébrale >>. Tel est le thème choisi par l’Association de soutien aux enfants infirmes moteurs cérébraux (Aseimc) pour la journée mondiale de la paralysie cérébrale demain, 06 octobre 2022.
En marge de cette journée, dans un dossier de presse parvenu à notre rédaction, l’Aseimc révèle que << fidèle à sa tradition, se joint à la célébration dans le but d’attirer l’attention du public sur cette maladie qui ravage de plus en plus de familles au Cameroun >>. Pour ce faire, elle souhaite organiser des activités de sensibilisation et d’éducation avec l’accompagnement des institutions publiques, le soutien de partenaires et compte sur la participation du grand public.
C’est ainsi par exemple que l’association a effectué, le 1er octobre dernier, une sortie thérapeutique avec les parents d’enfants handicapés en vue de leur permettre, le temps d’une sortie de quelques heures, d’évacuer le stress qui les assaillent au fur et à mesure que les jours passent.
Une marche sportive de sensibilisation est prévue le 8 octobre prochain, du ministère de la Santé publique dès 6h, jusqu’au Boulevard du 20 mai en passant par le ministère de l’Education de base. Mais avant, une conférence de presse va se tenir à la mairie de Yaoundé VI demain, 6 octobre 2022. S’en suivra, toujours à la mairie de Yaoundé VI, une causerie éducative qui agrègera des acteurs de différentes origines autour de la maladie. À propos de la maladie, la paralysie cérébrale est un trouble permanant de la posture et du mouvement lié à une atteinte cérébrale non progressive, survenu sur le cerveau en développement. Elle a des causes périnatales (anoxo- ischémique), anténatale (infection, malformation congénitales), post-natale (infection, métabolisme, traumatisme). Elle touche près de 17 millions de personnes dans le monde avec une prévalence estimée à 2,1% de naissance de manière globale. Au Cameroun, les données disponibles sont uniquement hospitalières.
Exclusion sociale
C’est pour lutter contre cette maladie que l’Association de soutien aux enfants infirmes moteurs cérébraux (Aseimc) a été créée en 2011 et légalisée en 2017. Elle regroupe les parents, proches et sympathisants d’enfants infirmes moteurs cérébraux, les spécialistes de neurosciences partageant la cause de la paralysie cérébrale. Leur travail consiste de manière globale, à faire face au problème que rencontrent ces catégories de personnes à savoir la stigmatisation, le coût très élevé de la prise en charge, les soins longs, la multidisciplinarité des interventions, la malnutrition, l’exclusion sociale et la difficulté d’inclusion sociale.
