Par Joseph OLINGA N.
Alors que la confirmation de sa présence au 19e sommet de l’organisation de la Francophonie a été faites par l’ambassadeur du Cameroun en France, la probabilité pour que le chef de l’État camerounais n’y prenne pas part est grande. Des sources dans le sérail camerounais indiquent l’éventualité de voir le Cameroun représenté à ces assises, qui se tiennent du 4 au 5 octobre 2024 par le ministre des relations extérieures du Cameroun, Lejeune Mbella.
L’absence du chef de l’État camerounais à ces assises auxquelles il souhaite vivement participer, soulignent nos sources, est liée aux prescriptions faites par ses médecins.
Séjour médical.
Actuellement en séjour médical dans la ville de Genève en Suisse, comme le confirment de nombreuses sources, Paul Biya est “interdit de mener des activités nécessitant un grand effort physique ou intellectuel.” In fine, soutient une source médicale, “le président doit observer un long temps de repos et de suivi médical accentué.”
La contrainte médicale “imposée” au chef de l’État camerounais intervient dans un contexte marqué par des réticences exprimées sous cape par certains partenaires économiques et financiers du Cameroun. Des réserves que Paul Biya entend évacuer par sa présence active dans les grands rendez-vous internationaux.
Notes d’informations diplomatiques.
Des sources au sein du sérail camerounais expliquent que le contexte est marqué depuis quelques temps par la production de nombreuses notes d’informations diligentées par des diplomates accrédités à Yaoundé.
Au cours de la dernière moitié du mois en cours, le chef de l’État camerounais, Paul Biya a annulé son voyage pour la 79e Assemblée générale des Nations unies qui se déroule à New-York. Un renoncement de dernière minute lié, soutiennent des sources proches de la présidence de la République, à l’état de santé du chef de l’État camerounais, Paul Biya.
Partenaires et bailleurs de fonds.
Dans les milieux d’affaires, de nombreux acteurs soulignent que l’atonie observée aux plans économique et financier au Cameroun est liée aux atermoiements des partenaires du Cameroun, notamment la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et des partenaires bilatéraux à accorder des facilités au gouvernement camerounais dont la crédibilité est scrutée à l’aune de la présence effective du chef de l’État camerounais aux manettes du pouvoir.