Par Boris Ngounou
Dans une anticipation sur le future, Paul Atanga Ndji instruit ses collaborateurs d’interdire également les activités de toutes autres coalition politique du même type, dont la création pourrait intervenir dans les prochains jours.
Se réservant de toute courtoisie caractéristique de la rédaction administrative, le ministre de l’administration territoriale reste fidèle à ce ton dur et froid qu’on lui reconnait. Un ton va-en guerre qui se traduit par ces expressions qu’il utilise, lorsqu’il fait allusion au Député Jean Michel Nintcheu ainsi qu’au Professeur Olivier Billé. Le ministre parle de : « certains responsables politiques en quête de notoriété », et dont les initiatives, à savoir Alliance Politique pour le Changement » et « Alliance pour une Transition Politique au Cameroun », eh bien, sont des pseudos associations.
Des associations aux noms desquelles, des réunions, des conférences de presse et des concertations dans l’optique de recruter de nouveaux adhérents, ont été organisés en toute illégalité.
Ce qui provoque particulièrement la colère du ministre, c’est le fait pour les promoteurs des coalitions politiques, d’être allé jusqu’à la prison de Kondengui, où ils se sont entretenus avec des leaders de la cause anglophone, aujourd’hui condamnés à des peines capitales.
Pour Paul Atanga Ndji, ces derniers sont allés trop loin. Il parle de gesticulation politique avant d’interdire toutes autres formes d’activités du genre à l’avenir.
Les activités menées dans le cadre de ces coalitions politiques seraient donc, au sens du ministre, de nature à nuire à l’ordre public. Des égarements dont le gouvernement ne saurait tolérer chez personne, fut-il parlementaire ou homme politique, fait savoir Paul Atanga Ndji.