Par René Mbarga
Il y a quelques semaines, Christian Ntimbane Bomo a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025 avec tambours et trompettes. Dans la foulée, l’avocat au barreau de Paris, avait introduit une requête auprès du conseil constitutionnel, relativement à l’annulation du fichier électoral.
S’exprimant sur sa candidature, Christian Ntimbane s’était d’ailleurs montré confiant : “Suite à l’annonce de ma candidature à l’élection présidentielle de 2025, j’ai été personnellement impressionné par l’engouement populaire qu’elle a suscité” et plus loin, a t’il poursuivi dans un post publié sur sa page Facebook :”
Je vous remercie et vous rassure que la dynamique d’un véritable changement au Cameroun avec votre serviteur est lancée. Merci et encore Merci!” inferait t’il il y a quelques jours.
Irrecevable…
Dans une ordonnance rendue sur le sujet, mardi à Yaoundé, cette haute juridiction vient de balayer du revers de la main; les sollicitations jugées “irrecevables” de l’homme de robe noire. Primo, pour défaut de qualité, secundo pour leur caractère prématuré ; puisque rendu à deux années de l’échéance.
En rétorsion, le candidat autoproclamé à l’élection présidentielle de 2025 s’est exprimé, en qualifiant cette décision d’inique et d’arbitraire: Le conseil constitutionnel a refusé d’ouvrir les débats, ils ont utilisé une subtilité juridique” a conclu Maître Ntimbane Bomo.