Par Serge Aimé Bikoi
Cette firme rappelle, à nouveau, son attachement au respect scrupuleux des droits de l’Homme, qui ont été bafoués dans le cadre de l’implémentation du projet Dikolo à Douala et, spécifiquement, à l’arrondissement de Douala 1er. Le groupe Marriott précise, une fois de plus, qu’il n’est, ni propriétaire, ni associé, ni opérateur du projet hôtelier. Cette indiscrétion de taille vient d’être sue avec cette mise à jour de la patronne de la communication de Marriott International pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, Liza Ravenscroft, basée à Londres.
En rappel, 45 logements ont été démolis le 14 mai 2022 sur le site de Dikolo par les autorités officielles. Des familles ont été expropriées et se sont retrouvé sans abris. Désolation, dépit et lamentations ont, illico presto, commencé à meubler le quotidien ce de ces familles meurtries et ahuries. Deux semaines après, la communauté Belloise a initié et organisé une marche pacifique sur le tronçon conduisant à ce site. Question de dénoncer cette expropriation problématique.
Le 30 mai 2022, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a décidé de l’arrêt des travaux sur ce site. Histoire d’y voir plus clair. Le patron de la capitale économique a, à cet effet, créé une commission ad hoc constituée, entre autres, des parlementaires, des autorités administrative, traditionnelle, des élites urbaines.
Cet organe, suivant les directives du gouverneur, était chargé de rendre son rapport le 30 juin 2022 afin que le gouvernement camerounais exploite, à bon escient, les résolutions, recommandations et décisions prises par les membres dûment nommés. Jusqu’ici, nul ne sait quelle en a été l’issue. Qu’est-ce qui a avancé de manière concrète au moment où bien de familles continuent de dormir à la belle étoile ? Avec le retrait du Groupe Marriott International dudit projet, il y aura, à coup sûr, un déclic dans les prochains jours relativement à l’affaire Dikolo. Sait-on jamais… Affaire à suivre !