Par Joël Onana, Avec Afrik.foot
Lors de son passage nocturne dans l’émission La vérité en Face sur Équinoxe TV dimanche soir, JAB a taclé la Fecafoot mais aussi expliqué la relative indifférence du chef de l’État, Paul Biya, par rapport au bras de fer, parfois houleux, entre l’instance et son ministère de tutelle au sujet du staff de l’équipe nationale. Lequel bras de fer a énormément terni l’image du pays sur la scène internationale ces derniers mois. L’ancien Marseillais estime que le silence du nonagénaire traduit un plan bien ficelé, dont la prochaine étape serait des sanctions.
“Quand il reviendra, ce sera pour frapper”
“Ne vous attendez pas à ce que le chef de l’État se mêle des querelles tous les jours. Il a parlé (…) Il jugera tranquillement qui écoute, qui sait comprendre, qui ne sait pas comprendre. Quand il reviendra, ce sera pour frapper“, a-t-il déclaré. Et le double champion d’Afrique (1984, 1988) croit savoir qui subira de plein fouet le courroux du président : Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot, dont le nom n’a pas été explicitement cité. Car à ses yeux, Biya avait donné les clés du camion au Minsep lors de son allocution à la nation au lendemain de l’élimination dramatique des Lions Indomptables en huitièmes de finale de la Can 2023.
“Tous ceux qui parlent de cette affaire, qu’ils soient ministre ou simple citoyen, disent respecter le Chef de l’État. Or le 10 février 2024, le Chef a dit ce qu’il avait à dire et dans ce qu’il avait à dire, il a donné les causes en disant que c’est ‘l’indiscipline’ et ‘le manque d’organisation’ ainsi que l’état de la situation (de l’équipe nationale, ndlr). Puis il a dit que pour la solution, il a donné des instructions fermes au gouvernement et principalement au ministère des Sports. Dans tout ça, vous remarquerez qu’il n’a pas cité la Fecafoot.”