Par Joseph OLINGA N.
Quelques faits rassurant sont inscrits au tableau. Maître Emmanuel Shalai du collège des avocats engagés par l’association des victimes de terrorisme d’Ambazonie informe que de nombreux comptes appartements à des miliciens, financiers et commanditaires ont été bloqués aux États-Unis. Idem des plateformes électroniques animées par les principaux instigateurs des attaques armées qui qui se poursuivent dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest.
La tâche de l’Association des victimes de terrorisme d’Ambazonie est néanmoins freinée par “l’ingéniosité” des miliciens sécessionnistes installés aux États-Unis et en Europe. L’avocat de l’association des victimes de terrorisme d’Ambazonie, Emmanuel Shalai explique que les présumés procèdent progressivement à l’ouverture de nouveaux comptes sur le territoire américain.
Au fait des rouages de l’administration et du système législatif américain, les instigateurs et financiers du terrorisme dans les régions camerounaises du Nord-ouest et du Sud-Ouest mènent des actions de lobbying auprès des autorités américaines.
Le collectif des avocats indique que les sécessionnistes racontent aux autorités américaines une version de l’histoire sur la guerre au Noso qui leur est favorable. “Face aux autorités américaines, les sécessionnistes nient fournir leurs relais en armes et financements.”
Sur le terrain, les exécutions, crimes de masses, enlèvements, kidnappings et séquestrations se poursuivent. Des faits que l’association des victimes de terrorisme d’Ambazonie entendent présenter aux autorités et à l’opinion américaine.