Par Julie Peh
Depuis son avènement, le roi des Bamouns a consacré ses efforts à promouvoir la culture de son peuple, récemment, sous le patronage du président de la République, il inaugurait un musée dans sa cour. Dans son discours de remerciement, le roi a exalté l’art, en particulier l’écriture, en citant des auteurs tels que Camara Laye et la sénégalaise Mariama Bâ, qui ont marqué la jeunesse scolaire avec leurs récits de la vie villageoise.
Les doctorats honorifiques sont des distinctions académiques décernées par les universités à des personnes ayant apporté une contribution remarquable dans leur domaine, sans nécessairement avoir suivi une formation universitaire ou menée des recherches scientifiques. Le domaine du roi, en tant que protecteur de l’art et de la culture, lui a valu cette reconnaissance, témoignant de son engagement envers la préservation et la promotion de la civilisation de son peuple. En définitive, l’octroi de ces doctorats reste une décision propre à chaque université, suscitant parfois des débats sur les personnalités méritantes.
Effectivement, bien que notre souverain soit jeune, sa sagesse mérite pleinement une distinction habituellement réservée à ceux ayant une longue expérience dans la vie publique et traditionnelle. Cependant, en tant que descendant direct du sultan qui a introduit l’écriture, en honorant notre roi actuel, c’est également le roi précédent qui est honoré à titre posthume. Le roi dans son discours de circonstance a déclaré que : …La dynastie Bamoun, dont il est le 20ème régnant fait partie des figures qui ont fructifié par leur qualité intellectuelle, l’âme pure d’une Afrique déterminée à se réveiller. » Longue vie à sa Majesté vainqueur des vainqueurs, Arbre à épines, Éléphant qui n’a besoin de ponts, Roi des rois! L’Afrique est debout avec toi.