Par René Mbarga
Il y a quelques semaines, le Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh faisait savoir sur hautes instructions, que le président de la République avait requis l’ouverture des audits sur les lignes 65 et 94 logés respectivement au Minfi et au Minepat.
De nombreux fonctionnaires du ministère des finances et du ministère de l’économie avaient ainsi été entendus par les inspecteurs du contrôle supérieur de l’État. Ce qui avait laissé fuiter les informations selon lesquelles près de 5000 milliards de Fcfa avaient été détournés.
Pire, les inspecteurs du Consupe ont également relevés que des sommes astronomiques avaient été versées à certains opérateurs économiques à l’instar de Jean Pierre Amougou Belinga ; qui s’en est servi pour créer l’institut des arts et métiers (Issam), mais également en vue d’acquérir la chaîne de télévision Telesud à Paris.
Mis en difficulté, le clan du grand argentier de l’État Louis Paul Motaze épaulé par leur allié, le taiseux Laurent Esso a entrepris de reprendre la main. Cette fois ci, en remettant sur le devant de la scène judiciaire ; un soi-disant mandat d’amener, émis par le parquet général du tribunal criminel spécial à l’encontre du Sgpr Ferdinand Ngoh Ngoh relativement à la gestion calamiteuse des fonds du covid-19, par la taskforce pilotée de main de maître par le vice dieu et son factotum Ayew Mauger.
En attendant qu’un éventuel remaniement ministériel sonne définitivement le glas de cette implacable guerre des tranchées. Il apparaît de plus en plus, que Paul Biya devrait rabattre les cartes, au plus tard avant l’ouverture de la rentrée parlementaire prévue le vendredi 11 novembre prochain. Affaire à suivre.