Par Sandra Embollo
Surtout ceux de l’opposition qui pendant près de trente ans de multipartisme n’ont jamais pu renverser la grosse machine du rassemblement démocratique du peuple camerounais partie au pouvoir dirigé par son président national Paul Biya président de la République 90 ans sonnés
La Dernière actualité autour des élections sénatoriales de 2023, a encore été une preuve irréfutable que le parti de Paul Biya est incontestablement celui qui contrôle la scène politique au Cameroun. Le rdpc a fait un carton plein en remportant haut la main, les soixante dix sièges mis en jeu au sénat, lors de l’élection du 12 mars 2023.
Les élections sénatoriales étant exclusivement réservées au grands électeurs que sont les conseillers municipaux et régionaux , le parti du flambeau ardent avait tout en sa faveur , lui qui dispose de trois cent seize communes sur les trois cent soixante que compte le pays. A la chambre basse du parlement, le rdpc et ses alliés constituent la majorité parlementaire avec près de 164 députés sur 180.C’est donc sans forcer , que le parti de Paul Biya a mis sur le carreau, ses neuf autres concurrents. Après cette victoire écrasante aux urnes , les espoirs de bons nombre de partis de l’opposition reposaient sur les trente sénateurs que devait nommer le chef de l’État.Là encore le président national du rassemblement démocratique du peuple camerounais a fait plaisir à ses amis du parti.
L’On pourrait ne pas être loin de la configuration du sénat sortant où le rdpc et ses alliés constituaient une majorité de quatre vingt treize sénateurs sur centC’est donc sans ambages et au regard de ce qui précède que plusieurs acteurs politiques de l’opposition pensent que l’on n’est pas loin d’un retour au parti unique où le rdpc contrôle tout.Les échecs à répétition aux échéances électorales ont souvent inspiré certains leaders politiques à activer une synergie des partis politiques pour renverser la grosse machine du rdpc. Mais tout ceci a toujours été un échec. Au contraire certains partis pour montrer leur avoeu d’impuissance, se rallient à la cause du rdpc. C’est le cas du Sdf premier parti de l’opposition ayant donné donné le ton du mutipartisme par sa création en mai 1990.
Parler du multipartisme au Cameroun de nos jours, apparaît pour certains acteurs de la scène politique comme un véritable leurre.Car malgré les plus de trois cent partis que compte le Cameroun, le rdpc est le seul parti en vue avec avec son président national Paul Biya qui depuis près de 40 ans gère les affaires du pays.