Par Joseph OLINGA N.
Les transfuges du parti dirigé par Maurice Kamto s’insurgent contre la gouvernance du parti, principal concurrent du président de la république du Cameroun, déclaré vainqueur lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Les transfuges du Mouvement pour la renaissance du Cameroun promeuvent une nouvelle formation politique.
Le pacte social pour la gouvernance (Psg), en perspective, s’inscrit dans la gauche.
Les démissions exprimées par certains cadres et militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sont justifiées par «des incohérences managériales du président Kamto». Des griefs liés, selon les démissionnaires, aux choix «subjectifs» du directoire national du Mrc.
Le mouvement annoncé par les démissionnaires du Mrc n’a pas encore une existence légale. Il charrie, néanmoins, des polémiques liées à l’acceptation dont il a bénéficié dans le cadre de l’organisation de sa conférence etde son déploiement médiatique. Les initiateurs de cette nouvelle formation politique au Cameroun bénéficient du soutien des anciens du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Des soutiens qui sont puisés chez les démissionnaires, des sanctionnés, des membres d’autres partis politiques de l’opposition ainsi que de nombreux «déçus» de la posture du directoire du Mrc lors des dernières élections municipales et législatives.
Les transfuges annoncent la présentation de l’équipe dirigeante du Pacte social pour la nouvelle gouvernance (Psg), dans un avenir proche.