Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Il y aura du beau monde ce jour à la tribune dressée par le Cas pour accueillir le patron du gouvernement à l’ouverture de ce colloque portant sur la recherche des voies et moyens pour atténuer le choc du changement climatique sur la Stratégie nationale de développement (Snd) courant de l’année 2020 à l’an 2030. L’impact se décline chaque jour par des chocs divers dont les catastrophes naturelles à l’exemple de l’éboulement de terrain de Mbankolo ou de Gouache. Ce changement climatique entraine aussi l’augmentation des températures causant des sécheresses, la désertification et les incendies de forêt ; affectent les moyens de subsistance sociaux et les conditions de vie des populations des communautés rurales et urbaines.
C’est là un pan soulevé sur les ravages causés par le dérèglement du climat. Pour contrer au mieux ce mal, le patron du gouvernement va ouvrir ce haut lieu de savoirs et de techniques pour dompter la folie des éléments. Il sera accompagné dans la communication par trois de ses ministres qui vont monter au créneau pour exposer devant les scientifiques la situation exacte concernant le pays. Il s’agit d’Alamine Ousmane Mey, chargé de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire ; de Madeleine Tchuinte, chargée de la Recherche scientifique et de l’Innovation et de Jacques Fame Ndongo, en charge de l’Enseignement supérieur. Après eux, cinq patrons d’académie de sciences à travers le contient prendront le relais. Il s’agit de Norbert Hounkonnou, président du « Network of African sciences academies », (Nasac) de Nairobi au Kenya ; Driss Ouazar, le représentant du Chancelier de l’Académie royale de sciences Hassan II de Rabat au Maroc; du président du « African Scientific Research and Innovation Council (Asric) of the African Union » et le président du « European Mediterranean University, Fes », toujours du Maroc. K. Mosto Onuoha, représentant du président du, « Nigerian academy of sciences (Nas), à Lagos au Nigeria ; Ahmadou Wague, représentant du président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), Dakar, Sénégal ; Nico Elema, directeur du « Centre for international collaboration in Africa and of the secretariat of PERIPERI U consortium Africa, Stellenbosch University, Stellenbosch, South Africa ».
A l’issue de ce colloque, il est attendu une note d’orientation (manuel) contenant des lignes directrices sur les stratégies d’adaptation aux impacts du changement climatique et d’atténuation aux niveaux communautaire et national ; une vidéo d’information en français, en anglais et dans une sélection de langues nationales pour sensibiliser le public ; un numéro spécial du Journal de l’Académie des sciences du Cameroun contenant une sélection d’articles présentés au forum ; une proposition concrète de la création d’un Conseil national de médicaments et d’alimentation avec des termes de références pour la vérification, la validation et la valorisation des plantes médicinales et les produits alimentaires ; un réseau de parties prenantes et de points focaux des administrations, organisations et institutions concernées pour assurer le suivi des recommandations du Forum, entre autres. Il faut ajouter par ailleurs que la semaine du Cas a été lancée le lundi 23 octobre dernier avec la réunion annuelle des Fellows (Membres Titulaires), selon les trois Collèges de l’Académie dans la salle du ministère de la Recherche scientifique et de de l’innovation, d’une réunion de l’Assemblée générale annuelle. Hier, le programme s’est poursuivi au hall de l’hôtel Mont Febé avec une série de conférences.